La ronde « Merry Consumerism » 2015 de Silver Shield rappelle les débuts du consumérisme dans l'Amérique d'après-guerre. Les grands fabricants américains craignaient la fermeture de leurs usines après la surabondance des dépenses de guerre. Ils ont employé les annonceurs de Madison Avenue et le neveu de Sigmund Freud, Edward Bernays, afin de stimuler la demande des consommateurs.

Edward Bernays est le père du placement de produit, des porte-paroles célèbres, de la publicité moderne et de la manipulation des médias. Edward Bernays savait que les gens étaient véritablement motivés à consommer des produit par des comportements irrationnels et s'est servi de la psychologie pour inciter les gens à acheter des choses dont ils n'avaient pas besoin. Par exemple, il a créé un lien entre la rébellion et les cigarettes afin d'inciter les femmes à fumer même si la logique dicte que le tabac est une dépendance nocive.

La ronde « Merry Consumerism » ridiculise le consumérisme qui s'est emparé de l'Amérique et qui a détruit ce qui était autrefois un jour saint. Le fier papa soutient de manière arrogante la dette de sa famille avec sa carte de crédit « esclave ». La figure maternelle « le sexe vend » passe bêtement plus de « choses » à ses enfants. Et l'enfant gâtée, enchaînée par la dette, n'est jamais satisfaite. Tout en célébrant le joyeux consumérisme sous l'arbre tout vert d'argent.

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